Tarentaise (Cœur de)

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communauté de communes de la Savoie, associant 6 communes et 9 200 hab. sur 27 730 ha. Moûtiers (siège) et Les Belleville dépassent 2 000 hab.

Hautecour (310 Hautacortains, 1 165 ha dont 245 de bois) est en altitude à 1 100 m sur le versant droit de l’Isère, 9 km au nord de Moûtiers. La commune compte une série de hameaux dispersés et s’étire en lanière vers le nord sur 8 km, jusqu’au Quermoz (2 290 m). La mairie est au hameau du Breuil; celui de Hautecour est un peu plus bas au sud, celui de Grégny en position intermédiaire au SO. La commune a gagné 30 habitants après 1999.

Saint-Marcel (610 hab., 876 ha dont 523 de bois) a son village en fond de vallée à 4 km en amont et au NE de Moûtiers, à 537 m, sur la N90. Son finage s’étend surtout vers le sud sur le versant de gauche de l’Isère, englobant le hameau perché de Monfort et l’essentiel de la petite station de ski de Moûtiers. Sur le site de Pomblière au bord de l’Isère au sud de Saint-Marcel, où fonctionne aussi une centrale électrique, la commune abrite une usine de métaux spéciaux, créée sous le nom de La Volta en 1898, devenue MSSA (Métaux Spéciaux) en 1972 et produisant sodium, vanadium, chlore; elle est passée sous la coupe d’Ugine en 1922, puis de PUK (Pechiney-Ugine-Kuhlmann) en 1971, avant d’être vendue à International Alkaline en 1997, laquelle est entrée dans le giron de la Royal Bank of Scotland en 2001; elle emploie 300 sal. et elle est accompagnée d’une fabrication de phosphure d’indium pour l’électronique (InPact, 25 sal.). La population de Saint-Marcel s’était élevée de 380 hab. en 1896 à 1 100 en 1962 en liaison avec l’emploi industriel; elle a diminué ensuite, perdant encore 70 hab. après 1999.

Notre-Dame-du-Pré (260 Praverains, 1 820 ha dont 828 de bois), 14 km au NE de Moûtiers, a son petit village à 1 280 m, au bout d’une route en lacets de 10 km au-dessus de l’Isère, que borde le hameau des Plaines à 556 m. La voie ferrée vers Bourg-Saint-Maurice emprunte un tunnel de 1 800 m entre deux viaducs sur l’Isère. Le finage monte à l’est sur le flanc occidental du mont Jovet qui culmine à 2 558 m; au NE du village, une petite route monte au-delà de 1 500 m, atteignant les sites d’escalade du Rocher de Glaisy, où est un camping à 1 580 m. La commune, qui avait 650 hab. en 1846, a une la population stable, à son plus bas niveau depuis 1980.

Salins-Fontaine (1 010 hab., 864 ha) est une commune nouvelle de 2016, fusionnant deux anciennes. Salins-les-Thermes (890 Salinois. 417 ha) est à 2 km au sud de Moûtiers, à 500 m sur le versant droit du Doron de Belleville. Fontaine-le-Puits (130 hab., 447 ha) est à 8 km SSO de Moûtiers sur le versant gauche du Doron de Belleville à 1 010 m; le Doron de Bozel, suivi par la D915, conflue avec celui de Belleville au SO du finage.

Salins-les-Thermes complète Moûtiers juste en amont. Le nom indique la double originalité historique du village. Les salines royales, toutefois sur le territoire de Moûtiers, ont été exploitées du 16e s. à 1866; le premier établissement thermal a été construit en 1841. Rénovée, la station utilise ses eaux chaudes (33°C) à gros débit, en liaison avec l’établissement voisin de Brides-les-Bains dont elle dépend. La commune accueille un supermarché U (80 sal.), une maçonnerie Cetinaya (30 sal.), les travaux publics Botto (25 sal.), le siège des remontées mécaniques STV (Trois-Vallées, 30 sal.). Sa population a augmenté de 1954 à 1975 (1 100 hab.) avant de diminuer (-80 hab. après 1999).

Fontaine-le-Puits n’avait plus que 89 hab. en 1975. Sa population est stable depuis 1999. Le relief atteint 1 679 m à la Pointe du Cuchet au NO.